Cette journée de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale aura été marquée par de nombreuses actions sur nos universités, après qu’une trentaine d’assemblées générales se soient tenues cette semaine. Ainsi, des facs sur tout le territoire ont été bloquées aujourd’hui, permettant que plus de 80 000 jeunes participent à des manifestations sur tout le territoire pour lutter contre le projet austéritaire et autoritaire de Macron porté par un énième premier ministre dont nous n’attendons rien.
Cette date du 2 octobre marque la troisième date d’une mobilisation dont le caractère massif dès septembre est historique. Nous, étudiant-es, n’accepterons pas une énième année de casse de nos conditions de vie et d’études. Non content d’organiser la précarisation des étudiant-es, des universités, des travailleurs-euses en général, Macron n’a pas été capable d’accompagner la reconnaissance de l’Etat de Palestine la semaine dernière de la moindre sanction contre Israël.
Face au kidnapping des membres de la flotilla qui a eu lieu hier soir alors qu’ils et elles étaient embarqué à bord d’une mission populaire visant à briser le blocus humanitaire de Gaza, nous continuons de nous mobiliser pour dénoncer le genocide qui a toujours lieu en Palestine. Nous demandons la libération des membres de la flottille, la prise de sanctions contre Israël, la fin des partenariats avec les universités et les entreprises génocidaires, l’accueil sans conditions dans nos universités des réfugié-es, dont l’évacuation est empêchée depuis plusieurs mois maintenant par le ministère de l’Intérieur alors même que chaque jour compte.
Aujourd’hui c’est un-e étudiant-e sur 2 qui saute régulièrement des repas, tandis que nous étudiant-es avons perdu 3000 euros de pouvoir d’achat en 8 ans dans la France de Macron. Nous revendiquons un revenu d’autonomie à la hauteur du seuil de pauvreté financé par les grandes fortunes pour que tout le monde puisse étudier dans la filière de son choix, la rénovation des logements crous et la construction en urgence de 300 000 nouveaux logements. Un plan massif d’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche public est également nécessaire en urgence, de même que la gratuité réelle de l’enseignement supérieur pour toutes et tous, et l’abrogation de tout type de sélection à l’Université.
L’Union Étudiante appelle à continuer la mobilisation, les actions dans les universités et celles avec toustes les travailleurs-euses dans les rues. Dès ce soir, nous appelons à la mobilisation générale en soutien à la flottille !
