Depuis des mois, des mobilisations étudiantes s’organisent en France, mais également aux États-Unis avec des camps de solidarité mis en place sur différents campus, afin d’alerter sur la situation à Gaza. C’est un génocide qui se déroule sous nos yeux.

A Sciences Po, dans ses campus à Paris comme à Reims, Poitiers ou au Havre, mais aussi à Grenoble, Strasbourg ou Brest, la jeunesse se soulève pour faire entendre sa voix.

Ces derniers jours ont marqué un tournant autoritaire glaçant dans notre pays. Des syndicalistes sont accusé-es voire condamné-es sur des bases diffamatoires, s’ajoutant à des convocations judiciaires des figures de l’opposition agissant comme censure et désormais, le gouvernement se félicite de l’envoi de CRS sur des étudiant-es pacifistes occupant leur université. Comment peut-on tolérer une telle criminalisation des militant-es pour la paix ?

En soutien avec les étudiant-es réprimé-es à Sciences Po, en réaction avec les attaques gravissimes portées à nos libertés et en solidarité internationale avec le peuple palestinien, l’Union étudiante appelle à intensifier dès lundi la mobilisation sur les lieux d’études. Quelques soient les moyens utilisés par le gouvernement et les forces de l’ordre pour nous faire taire, pour nous réprimer et nous mettre à genoux, les étudiant-es continueront de scander les mots d’ordre suivants : cessez-le-feu immédiat et stop au génocide à Gaza !

Nous ne nous tairons plus.