Depuis un mois, les nervis d’extrême-droite se déchaînent dans notre pays contre les syndicalistes étudiant·es :
- Fin décembre, l’Union Pirate était menacée de mort à Lorient.
- Jeudi dernier, une conférence organisée à Besançon a été attaquée par le groupe identitaire Némésis et depuis, des fascistes ont menacé l’une de nos militantes et ont
tenté de s’introduire à son domicile. - A Brest, c’est notre local syndical qui a été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi.
- Enfin, à Nantes, après s’être fait frappé et envoyé à l’hôpital par des nazillons en novembre sur son campus, un de nos militants a été menacé de mort ce lundi, son nom inscrit sur les murs de son université.
Tous ces faits sont liés et s’ancrent dans un continuum de violences impunies depuis le mouvement social contre la réforme des retraites. A ce moment-là, des groupes armés, comme les Waffen Assas, venaient les menacer, les violenter, les mutiler et le gouvernement renvoyait dos-à-dos extrême-gauche et extrême-droite.
Cela s’est amplifié à la suite du meurtre de Nahel avec un racisme des plus crasses, qui a conduit ces derniers mois aux images de ratonnades, de manifestations fascistes bras tendus dans les rues de notre pays et aux agressions et tentatives d’homicide proférés contre des militant·es de gauche.
Un tournant s’est opéré avec le vote de la loi Immigration en décembre dernier. Ce pacte Macron-Le Pen acte une victoire idéologique de l’extrême-droite. Une fois la loi votée par et pour le Rassemblement national, le bruit des bottes n’a pas tardé à se faire entendre à nouveau, avec d’autant plus de force et de ferveur qu’auparavant.
Nous le disons avec force : l’Union étudiante et ses militant·es ne plieront jamais face aux menaces, aux intimidations et aux attaques. Nous ne courberons pas l’échine par complaisance ou compromission avec l’extrême-droite. Nous continuerons de porter l’héritage des générations de militant·es qui nous ont précédés et appelons aujourd’hui à une riposte unitaire et populaire la plus large et immédiate contre la menace fasciste, qui s’attaque aujourd’hui aux syndicalistes étudiant·es pour s’attaquer demain à l’ensemble de notre camp.