Ce dimanche, le premier tour des législatives a donné lieu à une participation en hausse qui n’avait pas été atteinte depuis 1997. Le grand perdant de ces élections législatives anticipées est celui qui les a provoqué, Emmanuel Macron. En plus de subir une défaite cuisante, il se vêtit de déshonneur en maintenant un grand nombre de ses candidat·es dans le cadre de triangulaires où une vague brune risque de l’emporter.
Le score de l’extrême droite, arrivée en tête avec 29,25% des suffrages exprimés, laisse présager le pire pour le pays à compter du 8 juillet : xénophobie, racisme, antisétisme ou encore atteintes aux droits des femmes et minorités de genre.
Contrairement à ce qui était annoncé à 20h par les médias ce 30 juin, le Nouveau Front Populaire n’est toutefois pas en reste, et a remporté 27,99% des suffrages exprimés, soit seulement 400 000 voix de moins que le Rassemblement national. Nous pouvons et devons faire en sorte que l’extrême droite ne s’empare jamais du pouvoir. On sait d’ores et déjà que, lorsqu’elle le fait, elle ne le rend jamais et que c’est à nos libertés individuelles et collectives et à nos droits fondamentaux qu’elle s’en prend avec la plus grande des violences.
Il y a bientôt un siècle, Léon Blum invoquait la nécessité d’un “programme antifasciste qui serait en même temps, par la force des choses, un programme anticrise”. Face à l’imposture sociale qu’est le Front National, parti systématiquement raciste et historiquement antisémite, le programme de rupture du Nouveau Front Populaire est une évidence.
Il apporte des réponses pour une amélioration immédiate des conditions matérielles de vie dès le lendemain du second tour. Face à menace fasciste, l’espoir est encore permis pour changer la vie !
Seulement un·e jeune sur deux s’est rendu·e aux urnes ce dimanche 30 juin, alors que 48% des 18-24 ans votent pour le Nouveau Front Populaire. La jeunesse doit donc massivement se saisir de cette élection et s’organiser dès maintenant pour résister à la menace fasciste, dans la rue et dans les urnes.
L’Union étudiante appelle non seulement à voter massivement pour le Nouveau Front Populaire, mais aussi à s’engager dans les campagnes électorales autour de soi et mettre la pression aux candidat·es refusant de se désister, pour enfin, demain, gagner. Dimanche, pas une voix ne doit manquer contre l’extrême droite.