Partout dans le pays, les étudiant·es s’organisent pour lutter contre les politiques austéritaires et la casse de nos droits organisés par les gouvernements successifs. Alors que les 16 et 29 janvier la jeunesse est entrée en mouvement et s’est mobilisée dans les universités, l’Union étudiante appelle à la mobilisation générale ce mardi 4 février.
Depuis le mois de décembre, les syndicats locaux de l’Union étudiante mènent la bataille sur le terrain pour alerter sur les politiques destructrices menées par Emmanuel Macron et ses gouvernements. Partout le constat est le même : les conséquences de ces 7 années sous Macron sont délétères. Ce sont 30 000 places supprimées encore en décembre pour la rentrée suivante, des sites universitaires qui sont menacés de fermeture, ou encore des universités qui menacent d’augmenter leurs frais d’inscription de façon exponentielle, à commencer par ceux des étudiant·es étranger·es en s’appuyant sur l’infâme décret Bienvenue en France. Il est temps de passer à la vitesse supérieure !
Ce mercredi 29 janvier, des milliers d’étudiant·es se sont notamment organisé·es en assemblées générales à Brest, Bordeaux Montaigne, Rennes, Nantes ou encore Tours ! Dans les Universités de Rennes 2 et de Rennes, les étudiant·es ont même lancé les hostilités en bloquant plusieurs sites de leurs universités pour alerter sur leur situation budgétaire et exiger plus de moyens pour l’enseignement supérieur et les étudiant·es.
Ce mardi 4 février, aux lendemains de l’ouverture de la machine à tri social Mon Master, nous appelons à poursuivre et amplifier le mouvement ! Alors que lundi, François Bayrou a d’ores et déjà prévu le passage en force de son budget à l’Assemblée nationale, nous devons nous mobiliser partout et par tous les moyens pour censurer ce gouvernement et ses politiques austéritaires, réactionnaires et racistes. Les étudiant·es n’en veulent pas et exigent mieux.
Le 4 février, mobilisation générale contre la sélection et contre la précarisation ! L’Union étudiante revendique :
- L’abrogation de Parcoursup et MonMaster et l’ouverture de plus de 300 000 places dans
l’enseignement supérieur dès la rentrée prochaine - Un plan massif d’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche, à l’opposé des saignées budgétaires de Barnier et Bayrou
- Un revenu d’autonomie à hauteur de 1216€/mois pour toutes et tous, pour en finir avec la précarité étudiante