Le 5 décembre dernier, partout en France les manifestations pour défendre le service public ont été un vrai succès. Les étudiant·es, à l’appel notamment de l’Union Etudiante, se sont particulièrement mobilisé·es, étant parmi les premières victimes des politiques mortifères de Macron.

En effet, les différents gouvernements de Macron ont, d’année en année, précarisé l’université. Les universités sont de plus en plus pauvres, et cela a des conséquences très concrètes sur les conditions de vie et d’études des étudiant·es : baisse du nombre de places ouvertes, fermetures de filières, bâtiments délabrés, manque d’enseignant·es…

Pourtant, Macron semble n’avoir qu’une solution à proposer : augmenter les frais d’inscription à l’université, ce qui ne ferait qu’empêcher encore plus d’étudiant·es d’accéder à l’université, notamment celleux issu-es de milieux populaires, et aggraver encore la précarité étudiante.

Face à cela, l’Union Étudiante réagit ! Dès aujourd’hui, le mardi 10 décembre, nos syndicats se mobilisent pour alerter les étudiant·es sur la situation des universités, et nous serons présent·es devant le CNESER à 12h00 pour protester contre le sous-financement de nos universités.

Mais pour faire plier Macron, il est nécessaire d’imposer un rapport de force par la rue. Alors le 12 décembre, l’Union Étudiante sera mobilisée sur l’ensemble des lieux d’études et participera partout en France aux manifestations intersyndicales contre la casse des services publics. Nous y porterons nos revendications pour construire un enseignement supérieur public, gratuit et ouvert à tous·tes !