Le 1er Congrès de l’Union étudiante réuni le 23 avril s’oppose fermement aux politiques autoritaires et colonialistes que l’État français applique à Mayotte et apporte son soutien aux habitant·es et étudiant·es mahorais·es.

Nous dénonçons l’expérimentation inqualifiable de déportations par le Gouvernement avec l’opération « Wuambushu ». L’abandon des territoires d’outre-mer et la répression violente de leurs populations est un scandale d’État que nous nous devons de combattre.

La situation à Mayotte, département français d’environ 300 000 habitant·es, est déjà catastrophique : 80% des habitant·es vivent sous le seuil de pauvreté et 70% de la population a moins de 25 ans.

C’est un département complètement laissé à l’abandon par l’État français. Le centre universitaire de Mayotte, le seul dans le département, n’accueille que 1 800 étudiant·es pour 300 000 habitant·es. Or le nombre d’étudiant·es ne fait qu’augmenter et va doubler en 2025. Une antenne CROUS de la Réunion pour Mayotte est insuffisante.

Les étudiant·es de Mayotte sans distinction raciste ni d’origine doivent bénéficier d’une véritable université de plein exercice, d’un CROUS indépendant, ainsi que d’infrastructures de logements étudiants et de restauration dignes d’un centre universitaire.