Au moment de l’écriture de ce rapport, comme le précise la banque des territoires, le logement étudiant logeait environ 8% des étudiant·es et 33% des boursier·es. Aujourd’hui, et à la suite de deux plans logement depuis 2008, la situation est bien éloignée des objectifs du rapport :

  • Le nombre d’étudiant·es à augmenté d’environ 10% et le nombre de logements de 2% 
  • France Université demande la gestion du foncier universitaire et le rapport de l’IGESR paru en juillet 2023 concernant la gouvernance du réseau des œuvres universitaires préconise d’enlever aux CROUS la stratégie de construction des logements universitaires. 
  • Seulement 36 000 logements ont été construits sur le plan 60 000 de l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal.

A ceci, il est nécessaire de préciser que durant la même période la situation des étudiant·es s’est largement dégradée et que le logement reste le premier poste de dépense des étudiant·es. En parallèle, les CROUS sont soumis à des pressions croissantes, faute de moyens publics à la hauteur et le parc se trouve captif d’opérateurs prédateurs, tels que Airbnb. 

Nous défendons la démocratisation de l’enseignement supérieur pour former toute une génération au plus haut niveau de qualification pour répondre notamment aux enjeux de la bifurcation écologique. Afin de remplir ces objectifs et mettre en sécurité sociale l’ensemble des étudiant·es, il est urgent de loger l’ensemble des étudiant·es à moindre coût. Il va donc dans le sens de l’intérêt général de développer un logement étudiant très social, géré exclusivement par des acteurs publics ou parapublics, tels que les Crous.

Retrouvez dans ce dossier les recommandations de l’Union Étudiante pour assurer cette politique de logement étudiant :